Re: Elisabeth Charier
pour ma part, j'écris une saga qui donne dans l'imaginaire dont voici ci-après, ce que je pourrais nommer, un quatrième de couverture du tome un de "Gahila"
Aux confins de l’univers, deux entités affamées, Bahass et Araya, se disputent les âmes des mortels provoquant ainsi la destruction des mondes qu’elles enveloppent de leur essence.
En l’an 2499, sur Gahila, l’autodestruction de la centrale principale désintègre le mage jaya et le troisième promis d’Araya. Cet évènement met fin à l’ère moderne, mais aussi en l’espoir d’un retour de la fécondité, car la fusion entre le promis et l’entité devait libérer les âmes des défunts et leur permettre de renaitre à nouveau.
Alors que le chaos règne, Axiam, mage des mages, réunit ses pairs et leur tient ce discours :
« Grâce à Araya, chaque peuple peut s’en remettre à la sagesse d’un être suprême. Vous êtes cette exception et votre serment vous appelle. Relisez vos livres d’histoire et réapprenez aux vôtres les mœurs des ancêtres. Gahila doit se relever. »
le premier tome s'appelle "deux naissances". je vous mets un court début ici, mais vous pouvez aller lire les treize premières pages, là, quand vous aurez le temps : http://fr.calameo.com/books/00007581571a64c9fa278
Prologue (donc : introduction du monde, le truc hyper dur à faire avaler au lecteur, lol)
Aucun corps n’enfermait ces deux essences spirituelles, elles évoluaient librement dans l’espace et se nourrissaient d’âmes pour étendre leur psyché.
Sur une planète, aujourd’hui ravagée par les guerres qu’elles déclenchaient, un prêtre éclairé les nomma Bahass et Araya.
Bahass ne s’intéressait qu’aux esprits forts, violents et ambitieux parce qu’elle aimait ça.
Araya s’opposait à elle dans la douceur et le respect de la vie.
Pourtant, leur lutte éternelle finissait toujours par anéantir les mondes.
Bahass approcha Gahila en premier.
Ce petit satellite gravitait autour d’une planète gazeuse qui lui masquait entièrement le soleil dix jours sur cent.
Une chaîne de montagnes divisait ce monde en deux parties.
Seul un voyageur pourvu d’ailes aurait pu franchir cet amas de pics et de gouffres.
Partant du nord-ouest, il aurait admiré les sources dévalant les pentes abruptes pour noyer les abysses. Là se formait le grand fleuve.
Les courants ascendants l’auraient ensuite envoyé vers l’est et le ressac assourdissant des vagues contre le roc.
S’il était sorti vainqueur de ce voyage éreintant, il se serait posé sur le sable frais. Durant ce repos nécessaire, il aurait contemplé un océan d’herbes folles que de gigantesques herbivores dévoraient sans se soucier de la proximité des grands bipèdes avec lesquels ils partageaient ce territoire.
Puis, certainement à la recherche d’un environnement adapté à ses besoins, le voyageur courageux aurait survolé une immense forêt d’épineux que les habitants des plaines ne franchissaient jamais. À l’équateur, le spectacle grandiose d’un marais traversé par le grand fleuve se serait offert à ses yeux émerveillés. Ce vaste territoire largement ponctué de mangroves lui aurait sans doute plu, mais des cris féroces, s’élevant constamment vers le ciel, l’auraient empli d’effroi et repoussé jusqu’au pôle Sud. Car, en ces temps reculés, sur cette face partagée entre milieux liquides et solides, de petits êtres poilus, les Miobés, dominaient les autres espèces par leur nombre et leur cruauté.
Bahass apprécia cette forme d’intelligence collective, elle se reconnut dans leur brutalité. Alors, elle insuffla un peu de son essence dans une âme en gestation et observa le résultat. Ce qui naquit devint mage et trouva un couloir entre les gouffres et les pics de cette ceinture de montagnes infranchissables.
La violence déferla de l’autre côté en une vague noire, affamée de chair, assoiffée de sang. Elle devint le terrain de chasse de ceux que les Herriens appelèrent en premier les Miobés.
Les Miobés parcoururent d’immenses forêts et chassèrent sur les terres des Herriens. Il leur fut facile d’investir les villages pour piller les cheptels, car ces grands félins n’avaient gardé de leur passé animal que des griffes rétractiles et de longues canines. Depuis longtemps déjà, ils vivaient en harmonie avec le végétal.
Pourtant, les villageois s’opposèrent rapidement aux êtres sanguinaires. Des barrières de feu défendirent leurs maisons et, au fil du temps, certains développèrent des capacités métapsychiques pour repousser ces assauts meurtriers.
La vague noire remonta au nord pour explorer d’autres saveurs.
Là, dans le froid des hivers et la relative fraîcheur des étés, une autre race de félidé s’était, elle aussi, développée. L’ethnie arzac. Cependant, les ressemblances entre ces deux peuples s’arrêtaient à la longueur de leurs canines et à leurs yeux aux iris fendus. Leur taille moyenne et leurs mains aux quatre doigts les différenciaient des Herriens, de même que leurs pieds minuscules. À l'opposé de leurs voisins, cette espèce avait gardé le goût de la prédation.
La bataille s’avéra plus rude. Alors, pour augmenter son efficacité, la horde miobée se scinda en milliers de clans comprenant chacun des centaines de membres qui s’éparpillèrent partout.
Pour lutter contre l’envahisseur, Arzacs et Herriens unirent leurs efforts. De cette alliance naquirent deux châteaux et de nombreux enfants métissés qu’ils nommèrent Sharzac.
le tome deux (étant donné mes difficultés avec la maison d'édition qui a édité le tome un) se trouve sur TBE, sur lequel aussi vous pouvez lire les premières pages) : http://www.thebookedition.com/gahila-invasion-des-terres-tagas-elisabeth-charier-p-88043.html
je suis actuellement en recherche d'éditeur donc tous ces liens ne sont que provisoires (mais ça risque de durer

merci de m'avoir lue et bonne journée